Spé. TELECOM
1.1LE TERMINAL MINITEL 5
1.1.1 Le CLAVIER: étude de celui du Minitel 1B: 5
1.1.2 L'ECRAN 8
1.1.3 LE MODEM 13
1.1.4 La prise péri-informatique du Minitel. 20
1.2 LA NORME VIDEOTEX 22
2 DEUXIEME PARTIE 28. 23
1.2.1 La liste des attributs 24
1.2.2 Le codage des caractères 25
2.1 LE RESEAU DE COMMUNICATION ET LE VIDEOTEX 28
3. LES SERVEURS. 434 QUATRIEME PARTIE 512.1.1 LE MODELE OSI A SEPT COUCHES (RAPPEL). 29
2.1.2 TRANSPAC , RESEAU DE COMMUTATION DE PAQUET 31
2.1.3 TRANSPAC ET LE PROTOCOLE DE COMMUNICATION ISO 33
2.1.4 LA PROCEDURE X29 , LES PAD. 36
2.1.5 LE PAD 37
2.1.6 LE SERVICE TELETEL, X29 MODIFIE. 39
4.1 COMMENT UTILISER UN MINITEL. 51
4.1.1-Les codes daccès 51
4.1.2-L'utilisation du Minitel. 51
4.2 COMBIEN COUTE L'UTILISATION DU MINITEL. 52
4.2.1 Tarifs des communications sur le service d'accès Télétel. 52
4.2.2 Kiosque Télétel 53
4.2.3.Services commercialisés par FRANCE TELECOM 54
4.3 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU MINITEL 54
4.4 LE SERVICE TELETEL POUR LES ENTREPRISES 56
4.4.1 INFORMATION / FORMATION DU PUBLIC. 57
4.4.2 PUBLICITE ET MARKETING DIRECT. 57
4.4.3 GESTION COMMERCIALE. 58
4.4.4 COMMUNICATION INTERNE PROFESSIONNELLE. 58
4.4.5- GESTION QUOTIDIENNE. 59
4.4.6.L'AUTO-INFORMATION. 59
CE QUE PROPOSE FRANCE TELECOM. 60
4.5.1.L'ANNUAIRE ELECTRONIQUE, LE 11. 60
4.5.2.MGS : L'ANNUAIRE DES SERVICES SUR MINITEL. 61
4.5.3.-3612 MINICOM : LA CORRESPONDANCE PAR MINITEL. 61
4.5.4.LES AUTRES SERVICES DE FRANCE TELECOM. 62
4.6. LES APPLICATIONS DU TERMINAL MINITEL. 63
4.6.1- Consultations de bases de données. 64
4.6.2. La messagerie électronique. 65
4.7.- LES EXTENSIONS FUTURES DU MINITEL. 66CONCLUSION. 68GLOSSAIRE. 69INDEX 71BIBLIOGRAPHIE 72
Videotex is targeted for all, so to decrease the equipement costs, French Telecom imagined to transformat TV sets as terminal with the add of a keyboard and specific adaptators.
But of course, people cannot watch TV programms and in a same time use Teletel services.So the design of a specific videotex terminal was engaged The Minitel was borned.
French vidéotex have a very important developpement, as a mediatic support, in France as soon as in a lot of industrialise countries. Its first interest is to manipulate informations which are stocked far away.
The principle of this system is to use a asychronous work station which is connected to the public telephonic network . This network is connected with Transpac
INTRODUCTION
Le vidéotex a pour vocation de mettre au service du public un nouveau moyen dinformation et de communication. Laspect informatif fut privilégié dans les premières applications qui utilisaient le support de la télévision. Aujourdhui la composante communication est devenue une réalité grâce à linteractivité offerte par le Minitel.
Ce dernier répond parfaitement au cahier des charges suivant:
- vidéographie: écran
- intéractivité: clavier et écran
- télécommunication: réseau téléphonique
Ce terminal de dialogue, étant ainsi potentiellement en place, de nouveaux métiers de la télématique apparaissent en relation avec les moyens logistiques privés: les serveurs.
Face aux développements des applications possibles, le rôle de ladministration des télécoms, ayant le monopole des supports de télécommunications, est alors prépondérant pour la réussite dun tel projet.
La mise en place progressive de ces moyens techniques induit des situations nouvelles dans la société: de nouveaux comportements pour la recherche de linformation, de nouvelles relations interpersonnelles ou publiques impliquant des réponses juridiques et un secteur économique à part entière.
L'électronique intégrée dans un terminal minitel comporte 4 parties fonctionnellement distinctes:
* Le sous-ensemble visualisation chargé de produire les images TV à partir des signaux reçus par le minitel ou des touches frappées sur son clavier.
* Le sous-ensemble codage clavier chargé de reconnaître les touches frappées au clavier et d'envoyer leur code vers le sous-ensemble visualisation et vers la ligne téléphonique.
* Le sous-ensemble interface série chargé de la fourniture des signaux à la prise DIN (péri-informatique) pour périphériques.
* Le MODEM (MODulateur-DEModulateur) qui transforme les signaux numériques internes au minitel en tonalités basse-fréquence propres à être envoyées sur une ligne téléphonique et vice-versa.
Ces divers sous-ensembles sont regroupés sur 3 circuits imprimés.1.1.1 Le CLAVIER: étude de celui du Minitel 1B:
Le clavier de ce Minitel est géré par un microprocesseur 8048 de chez INTEL. C'est un circuit qui réalise plusieurs fonctions en un seul boîtier (cf figure suivante).
p 168
Comme le montre le synoptique précédent, on peut distinguer:
- le coeur du micro-contrôleur: l'unité centrale de traitement ou UCT sur 8 bits.
- 64 octets de RAM.
- 1 Ko de ROM.
- un compteur temporisateur sur 8 bits.
- 27 lignes d'entrées/sorties.
Le logiciel de la ROM intégrée dans le 8048 assure la scrutation des 65 touches du clavier.
La frappe d'une touche engendre la production d'un code ou d'une séquence de codes correspondant au caractère ou à la fonction indiquée sur celle-ci. Si on enfonce simultanément deux touches (ou plus) aucune action ne se produit. Une seule de ces touches sera prise en compte dès que les autres seront relâchées.
Le 8048, dont deux ports d'entrée/sorties assurent la détermination de la touche enfoncée, se charge également de la sérialisation des codes puisqu'il n'y a pas de fonction type UART intégrée dans ce microcontrôleur et la mise en série est réalisée par le logiciel intégré.
Le raccordement du bloc clavier se fait par un connecteur à six broches véhiculant l'alimentation, la masse, le signal RESET et les données série émises par le 8048.
Examinons maintenant les touches du clavier d'un Minitel 1B et leurs spécificités par rapport à un clavier classique de micro-ordinateur.
On peut classer ces touches en six catégories:
* les touches alphabétiques,
* les touches de ponctuation,
l * les touches numériques,
* les touches de fonctions :
De couleurs différentes pour une meilleure mise en valeur, elles permettent de réaliser les fonctions de:
- connexion/fin : accès au point d'accès Télétel,
libération de la ligne.
- envoi : validation.
- répétition : réaffichage de l'écran.
- sommaire : accès au sommaire du service consulté.
- guide : assistance.
- correction : effacement du caractère précédent.
- annulation : effacement du champ de saisie courant.
- suite : champ ou page suivante,
- retour : champ ou page précédente.
Ces touches de fonctions ont été définies pour essayer de faciliter le dialogue avec les non-informaticiens, principaux utilisateurs de ce matériel. Elles sont en effet suffisantes pour permettre un échange (envoi, retour, suite) et assister l'utilisateur (sommaire, guide). Cependant leur signification n'est pas toujours identique d'un dialogue à l'autre. En effet les concepteurs de logiciels ou de services ont utilisé au mieux les touches en donction de leurs besoins particuliers. Ces différences de signification sont parfois génantes lorsque l'on passe d'un service à un autre.
* les touches combinables:
On en distingue trois:
- La touche fonction (FNCT): elle doit être enfoncée avec une lettre désignant une partie du Minitel (C pour le clavier, M pour le MODEM, E pour l'écran, P pour la prise péri-informatique et T pour le terminal), puis après relachement de ces deux touches, suivie par un paramètre indiquant la modification souhaitée.
Exemple:
FNCT E + P : écran en mode page,
FNCT M + C : utilisation de la procédure de correction d'erreurs.
- La touche contrôle.
- La touche spéciale.
Ces deux dernières touches permettent d'étendre les possibilités des autres touches.
* les touches d'édition:
Elles permettent de faciliter l'édition de textes.1.1.2 L'ECRAN
Il est de petites dimensions mais néammoins très lisible. Signalons simplement que le Minitel utilise un écran de 9 pouces et que sa logique est celle d'un écran de télévision aux normes classiques françaises: 525 lignes rafraîchies à la fréquence de 50 Hz: ainsi le module de décodage lit le contenu de la mémoire de page 50 fois par seconde et le convertit en signal vidéo. L'électronique associée, en l'occurence le circuit contrôleur d'écran EF9345 développé par THOMSON, permet de visualiser sur le tube cathodique 25 lignes de 40 caractères avec 8 niveaux de gris (ou 8 couleurs) tant pour les caractères que pour le fond de l'écran.
Le jeu de caractères disponibles est très complet. Ces caractères sont définis dans une matrice de 7 lignes de 5 points inscrite dans une matrice de 10 lignes de 6 points , ce qui, conjugué à l'écran du Minitel, offre une assez bonne lisibilité.
Comme ce jeu de caractères n'est pas suffisant pour une exploitation des services Télétel, les terminaux Minitel disposent aussi d'un mode d'affichage dit semi-graphique. Ces nouveaux caractères sont constitués de points de la matrices précédemment évoquée, ce qui signifie que les Minitels ne sont pas des terminaux graphiques mais seulement des appareils dits semi-graphiques.
Afin d'accroître encore les possibilités d'affichage des terminaux Minitel, chaque caractère est, en mémoire du terminal, associé à une information complémentaire que l'on appelle son attribut. Cet attribut permet de préciser un certain nombre de paramètres relatifs à la façon dont doit être affiché le caractère auquel il est associé. Ces informations sont:
* Couleur du caractères.
* Couleur du fond à l'emplacement du caractère.
* Taille du caractère.
* Clignotement du caractère.
* Soulignement du caractère.
* Inversion vidéo (couleur caractère/fond écran) du caractère.
Ces possibilités permettent de composer des affichages attractifs qui guident précisément l'utilisateur en mettant en évidence, par un clignotement ou une inversion, telle ou telle zone importante.
Mode de fonctionnement du 9345:
Nous allons détailler le mode de fonctionnement du 9345 en standard vidéotex. Le logiciel de décodage qui va piloter le 9345 interprête les codes de 7 bits reçus du MODEM, de la prise péri-informatique ou du clavier et engendre des mots de 16 bits par caractère visualisable. Il les stocke ensuite dans la mémoire écran.
Ce mot de 16 bits est constitué:
- d'un octet B: code du caractère,
- d'un octet A: attributs du caractère.
Les pages suivantes donnent respectivement les deux alphabets que peut générer le 9345 (série VGP5 ou R 005) dans ce mode de fonctionnement:
- les caractères alphanumériques: alphabet G0,
- les caractères mosaïques: alphabet G1.
Ces deux jeux de caractères sont décodés par le générateur de caractères intégrés au composant. Notons ici que, dans la version précédente du 9345, à savoir les deux circuits 9340/9341, ce générateur était extérieur au contrôleur d'écran. A ces deux alphabets s'ajoute également la possibilité de définir deux jeux utilisateur:
- alphnumérique utilisateur: jeu G'0,
- mosaïque utilisateur: jeu G'1.
Lorsque le 9345 lit la mémoire écran, il vient charger son buffer de rangée avec 120 octets permettant de décrire les 40 caractères d'une rangée de l'écran. Nous venons de voir que dans le standard vidéotex chaque caractère est codé et stocké en mémoire sur deux octets. Le 9345 doit donc réaliser une transformation permettant de générer trois octets à partir de ces deux octets disponibles. Cette transformation s'effectue suivant les principes suivants:
- Recopie intégrale du code des caractères.
- Recopie des attributs suivants à leurs bonne place dans les trois octets: double hauteur, double largeur, clignotement, vidéo inverse, couleur de caractère.
- Affectation de certains attributs à des valeurs constantes: les attributs de taille et d'inversion de vidéo sont mis à zéro dans le mode mosaïque.
- Utilisation d'un caractère spécial: le délimiteur.
Lorsque nous avons présenté la norme vidéotex, nous avons signalé l'existence d'un caractère spécial qui permettait de valider les changements d'attribut série intervenus dans la trame du message reçu.
Ce caractère est le délimiteur. Placé en mémoire écran et reconnaissable par le 9345, il permet de signaler à ce dernier un changement de certains attributs: les attributs latchés. Dans le buffer de la rangée d'écran qui est en train de s'afficher, chaque caractère est codé sur trois octets. Comme la transformation 2 octets-3 octets nécessite plus de bits en sortie qu'en entrée, certains d'entre-eux ne peuvent être modifiés à chaque transformation.
fig 162
fig p163
Ainsi au début de chaque rangée, ces attributs latchés ont tous une valeur par défaut: absence de soulignement, pas de masquage, pas de mode insertion, couleur de fond noire.
Si dans une rangée, le délimiteur est présent, celui-ci contient les informations de modification des attributs série. Le 9345, au moment de la lecture d'une rangée d'écran viendra remplacer les attributs par défaut par les nouveaux attributs contenus dans le délimiteur.
Comme tout caractère, le délimiteur s'affichera à l'écran, apparaîssant comme un espace ayant pour couleur de fond la couleur de fond courante. La validation sur écran des nouveaux attributs se fera au caractère suivant (Norme Vidéotex).
Si un autre délimiteur est présent sans une même rangée le même mécanisme se produira pour prendre en compte les nouveaux attributs latchés. Le délimiteur sert en quelque sorte de balise intégrée par le hard du 9345 et permettant de pallier la différence de codage qui existe entre le caractère et ses attributs stockés dans la mémoire écran (deux octets) et la définition du caractère nécessaire dans le buffer de rangée du 9345 (trois octets).1.1.3 LE MODEM
Le MODEM intégré au terminal Minitel répond aux spécification de la référence V23 du CCITT. Soit 1200 bauds en réception et 75 bauds en émission du Minitel. Dans certains cas il est possible de 'retourner' le MODEM et d'inverser les débits.
Celui-ci s'articule autour du circuit EF7910 de chez THOMSON. Ce circuit possède 28 broches; ces principales caractéristiques sont les suivantes:
- modulation FSK (Fréquence Shift Keying),
- compatibilité BELL 103 et 202, CCITT V21 et V23,
- interfaçable RS232/CCITT V24.
Principe de fonctionnement:
Le synoptique ci-dessous permet de mettre en évidence les quatre fonctions principales du composant
figure p128
* Le circuit transmetteur:
Les données à envoyer sont présentées en série au niveau TTL (0-5 Volts) sur les entrées TD ou BTD. Elles sont converties en signaux analogiques en utilisant la modulation FSK: le principe de ce type de modulation comme on l'a indiqué, est de coder une fréquence différente pour les deux niveaux possibles de l'entrée. Lorsque les données séries présentes sur les broches TD ou BTD changent d'état (passage du niveau logique 0 au niveau 1 ou réciproquement), la sortie analogique TC passe d'une fréquence à l'autre en assurant la continuité du signal (modulation à phase continue).
Le circuit transmetteur est constitué d'un générateur sinusoïdal numérique permettant de réaliser les deux fréquences utiles. Un filtre numérique passe-bande, centré sur les deux fréquences permet d'atténuer le taux d'harmoniques du signal généré. Celles-ci peuvent en effet être gênantes lorsque la ligne est utilisée en full-duplex ou en half-duplex (cas du Minitel) avec canal de retour. La sortie du filtre alimente un convertisseur numérique analogique avant de traverser un filtre passe-bas.
* Le circuit récepteur:
Le signal FSK, véhiculé par la ligne téléphonique suit à l'intérieur du composant un chemin analogue, mais dans le sens inverse de celui de l'émission (préfiltrage analogique, conversion analogique-digitale, filtrage numérique passe-bande permettant de rejeter toute autre fréquence présente sur la ligne téléphonique, démodulation et récupération du message reçu sur les sorties RD ou BRD au niveau TTL).
Un autre signal est également généré pour valider le message, celui présent sur la broche de sortie CD (détection de porteuse). Il assure que le signal présent sur la ligne téléphonique est conforme aux limites spécifiées dans les recommendations Vxx ou Bell XXX.
* Le bloc de gestion des temps:
Piloté à partir d'un quartz de fréquence nominale de 2.4576 MHz, il assure une base de temps permettant la génération des fréquences normalisées et le transfert interne des informations dans le composant.
* Le bloc de gestion des signaux de contrôle:
Ces signaux peuvent se regrouper en deux parties distinctes:
- les signaux de programmation:
Les différents mode fonctionnement du 7910 sont obtenus à partir des broches Mc0 à MC4. Le tableau de la figure suivante résume les 9 modes accessibles suivant la configuration choisie:
p 130
Dans ce précédent tableau il apparaît que certains modes de fonctionnement utilisent un égaliseur: son rôle est de permettre une correction de l'amplitude et de la phase des signaux pour obtenir des courbes de réponse aussi plates que possible. En forçant MC4 à 1, il est possible d'accéder également à 9 autres modes de fonctionnements assurant le rebouclage en local du circuit: sur la partie analogique (TC vers RC) ou sur la partie numérique (TD vers RD).
Le terme Full-Duplex utilisé dans le tableau ci-dessus signifie que les données peuvent être transmises et reçues simultanément. Une ligne téléphonique pouvant dans certains cas n'être cxconstituée que de deux fils, la distinction entre les signaux émis et transmis se fait en leur allouant deux paires de fréquences différentes. Nous avons détailler cette attribution dans le cas des recommendations V21 et V23. La figure suivante en résume les caractéristiques:
p 131
Le terme half-duplex prête souvent à confusion dans son sens étroit, il signifie qu'un seul message est présent à un instant donné sur le canal de comminication: émission seule d'un côté et donc réception seule de l'autre. Il peut donc y avoir réellement échange de dialogue que si c'est en alternat. Un bon exemple est celui du walkie-talkie. Le tableau de la figure des différents modes de fonctionnement du 7910 décrit également un mode half-duplex utilisé avec un canal de retour, le MODEM pouvant transmettre 1200 bauds et en recevoir 75. Il peut également transqmettre à 75 et recevoir à 1200 (cas du Minitel). La lenteur du canal d'émission (de l'ordre de 7,5 caractères par seconde) ne pénalise cependant pas l'utilisateur, car il est très difficile de taper sur le clavier du Minitel à une cadence plus élevée.
* Les signaux de contôle proprement dits:
Ils permettent d'assurer le couplage du 7910 avec des composants exterieures (type UART ) . Avant que deux modems puissent échanger des données, une phase d'appel téléphonique et de prise de ligne doit être effectuée.
Plusieurs configurations peuvent se présenter :
- appel manuel - réponse manuelle
- appel manuel - réponse automatique ( cas du minitel).
- appel automatique - réponse manuelle
- appel automatique - réponse automatique.
L'avis V24 du CCITT normalise les deux premières configurations, l'AVIS V25 les deux dernières. L'appel manuel correspond au cas ou l'utilisateur , après avoir décroché son combiné et composé le n° d'abonné où se trouve le modem distant, place son modem en mode transmission de données si lappel à abouti.
Cette procedure peut être automatisée en associant au modem une unité d'appel automatique qui génère la numérotation dé cimale ou par fréquences vocales. Cette unité reconnaît la tonalité de réponse du modème distant et place le modem appelant en mode transmission de donnée. Le cas le plus fréquent est celui de la réponse automatique. La procedure d'appel d'un serveur par un minitel est la suivante :
- l'opérateur compose le n° d'appel du service désiré.Si l'appel aboutit ( ligne libre), le serveur détectant les signaux de la sonnerie fait passer à 0 le circuit 125 (ring indicator) et l'ordinateur central commande la connexion du modem appelé en faisant passer à 0 le signal 108 DTR .
- après une période 1,8 à 2,5 secondes suivant la connexion du Modem serveur sur la ligne téléphonique (circuit 125 et 108 à zéro), le serveur émet une tonalité de réponse continue à 2100 Hz pendant une durée maximale de 4 secondes. Cette tonalité se propage vers le poste appelant (dans notre exemple vers le minitel) ce qui permet à l'utilisateur de vérifier que l'appel a bien abouti. Cette tonalité sera reconnue par l'opérateur qui enfonce alors la touche connexion/fin de son clavier pour connecter effectivement son minitel sur la ligne téléphonique.
- au niveau du serveur, après émission de la tonalité à 2100 Hz il y a introduction d'une période de silence de 75 +/- 20 ms.
- après cet échange le serveur et le minitel font passer tous les deux leur circuit 107 DSR à zéro. La liaison est alors établie et les deux modems peuvent alors échanger des données.
Notons cependant que dans le cas du minitel appelant un serveur, la connexion peut se faire dans un intervalle de temps pouvant durer jusqu'à 40 secondes. En effet le modem appelé émet après le silence précédent de 75 +/- 20 ms une tonalité à 1300 Hz pendant 10 +/- 1 s. Si la connexion n'a pas pu être réalisée pendant l'émission de la première tonalité à 2100 Hz, le minitel pourra passer à l'état connecté s'il repère une duréede 1,7 secondes à 1300 Hz dans une fenêtre de 40 s.
- Dans les 2 cas dès que le minitel est passé à l'état connecté il émet en permanence une porteuse à 390 Hz.
Etude du mode de fonctionnement: Half-Duplex V23:
Dans ce type de fonctionnement la transmission peut se faire sur le canal principal à 1200 bauds et sur le canal secondaire à 75 bauds. Le choix entre ces 2 possibilités se fait par l'intermédiaire de l'entrée RTS du 7910.
Si l'UART décide de se faire passer RTS à zéro, la transimission se fait sur le canal principal: les générateurs sinusoïdaux numériques et les filtres internes du circuit de transimission se centrent sur la paire de fréquences hautes. Le circuit récepteur est quant à lui calé sur la voie secondaire.
Dans le cas où RTS reste au niveau 1, la transmission se fait sur le canal secondaire et la reception sur le canal principal. L'entrée BRTS (pin 11-120) sert à la demande pour émettre sur un canal secondaire. Mais si RTS et BRTS passent à zéro en même temps, RTS a la priorité.
Lorsque RTS passe à zéro (avec BRTS=1), le modem répond en forçant à zéro sa sortie CTS, et les données présentent sur l'entrée TD sont modulées et se retrouvent sur la sortie TC du modem jusqu'à ce que RTS repasse à 1. La sortie CD du modem reste à 1 ainsi que la sortie RD tant que RTS est à zéro. En revanche le bloc récepteur recherchera une porteuse valide dans la bande du canal secondaire. S'il la trouve pendant une durée d'au moins une trentaine de ms, la sortie BCD (pin 27-Détection de porteuse sur le canal secondaire-122-) passera à zéro et la broche BRD (pin 15-119-) refletera les données modulées présentes sur la voie secondaire. Si la porteuse du canal secondaire est perdue pendant au moins une quarantaine de ms, la sortie BCD repassera au niveau haut.
Si en revanche RTS reste à un , la sortie CD peut passer à 0 lorsqu'une porteuse valide sur le canal principale est détectée pendant au moins 300 ms.Les données reçues sur la broche RC sont démodulées pour être présentés sur la sortie RD du modem dans ces conditions , la sortie BCD est bien sur toujours à un . La transmission se fait dès que BRTS passera à 0. Après undélai de 80 ms le modème affirme sa sortie BCTS ( pin 14 - pret à emettre sur le canal secondaire -121-). Les données présentent alors sur la broche BTD ( pin 28 - 118-) seront mises en forme et envoyées sur la ligne téléphonique via TC jusqu'a ce que BRTS repasse à un (ce qui forcera après 0,5 ms BCTS à un ).
La description détaillé de ce type de fonctionnement met bien en valeur la symetrie entre le canal principal et le canal de retour au niveau :
-des entrées et sorties : TD/BTD et RD/BRD,
-des signaux de contrôle : RTS/BRTS, CTS/BCTS, CD/BCD.
L'entrée DTR, commune pour les modes full et half duplex conditionne le début et la fin de toute opération.1.1.4 La prise péri-informatique du Minitel.
Les concepteurs du minitel ont défini une prise , située à l'arrière de celui ci et permettant de le connecter à une imprimante un micro ordinateur, ou tout autre type de périphérique.
Le brochage de la prise est donné figure suivante.
p 138
-Les données qui transitent sur les broches Rx et Tx sont au format 7 bits utiles, parité paire, un bit de stop. Le débit est programmable ( 300, 1200, 4800 bauds ).
-La broche 4 (PT) est une entrée : lorsque lepériphérique est prët il le signale en la faisant passer à 0.
- La broche 5 (TP) est une sortie : le minitel signale qu'il est pret en la faisant à 0.
Ces deux broches permettent d'assurer un fonctionnement avec des périphériques plus lent que le minitel. Dans le cas contraire on peut relier en permanance la broche 4 à la masse ou les broches 4 et 5 ensemble.
Bien que cette prise puisse accepter des niveaux de tension permanents pouvant aller jusqu'a +/- 18 v dans le cas ou le périphérique possède une interface V24 ou RS232, l'utilisation de circuits type ICL232 s'avère nécessaire car les tensions sur la prise sont aux niveaux TTL.
Pour rendre le service plus attractif (condition nécessaire pour qu'il soit accepté par le public), il faut pouvoir ajouter au texte:
- des dessins,
- de la couleur ou tout au moins des niveaux intermédiaires de gris.
Plusieurs approches sont possibles, suivant le degré de finesse que l'on souhaite obtenir. La norme vidéotex française (Télétel) se limite à des pictogrammes relativement grossiers mais permet d'utiliser des équipements simples et donc peu onéreux. D'autres pays utilisent par contre des standards autorisant plus de finesse dans les dessins et en conséquence plus attrayants.
La norme Télétel (comme toutes les normes vidéotex) a été conçue pour utiliser les écrans de télévision. 525 lignes de visualisation sont disponibles et, pour que l'écran soit lisible, chaque caractère est dessiné dans une matrice de 8 points sur 10 lignes.
fig p 48
A l'intérieur de cette matrice, les caractères alphanumériques sont codés sur 5 points et 10 lignes, et par division de la matrice 8x10 en 6 cases, on obtient un jeu de 64 caractères semi-graphiques; les points d'une case appartiennent soit au caractère lui-même, soit au fond de l'écran, ce qui définit 64 formes différentes possibles (2x2x2x... 6 fois).
Chaque caractère est défini par son type (caractère alphanumérique normal ou caractère semi-graphique) et par les attributs. les attributs sont définis au niveau de
chaque caractère et sont indépendants des attributs voisins. Mais, pour faciliter le codage, chaque fois que possible on définira des attributs pour une zone de plusieurs caractères : si un mot doit être écrit en bleu, on définira la zone en bleu sans répéter lattribut bleu pour chaque caractère.
Pour éviter de réécrire des attributs pour chaque caractère, deux approches sont possible :
Les caractères codés sans attribut utilisent les attributs associés à leur prédécesseur jusquà ce que lon définisse de nouveaux attributs.
par exemple, si lon veut écrire « le lion » avec le en bleu et lion en blanc le codage sera du type :
ATTR = bleu, L, e, b, ATTR = blanc, 1, o n.
on définit des zones sur lesquelles sappliquent les attributs. Dans notre exemple, on aurait 2 zones, lune de 3 caractères ( correspondants à Le b ) et lautre de 4 caractères.
Un jeu dattribut peut être associé à une ligne ou une partie de ligne mais pas à plusieurs lignes. Dans le cas du codage par zone, une zone sera identifiée par un identificateur de début de zone activant un jeu dattribut et par un identificateur de fin de zone désactivant ceci.
1.2.1 La liste des attributs
31 codes différents sont utilisés pour définit les caractéristiques des caractères :
- La couleur du caractère ; huit couleurs différentes sont disponibles. On utilise les principes de composition de la télévision couleur ; on ajoute les trois couleurs de base, qui sont le rouge, le vert et le bleu pour obtenir, par addition :
- du magenta - rouge et bleu
- du jaune - vert et bleu
- du cyan - vert et rouge
- du blanc - rouge vert et bleu,
- Le noir correspondant, lui, à labsence de couleur.
Les couleurs sont denses (saturées) et très lumineuses : elles rendent les écrans agréables à lire.
Mais, les applications développées aujourdhui nutilisent quassez peu les postes de télévision : elles sappuient sur le Minitel à lécran noir et blanc. Les couleurs sont alors remplacées par des niveaux de gris.
1.2.2 Le codage des caractères
- La couleur des points appartenant au fond de lécran (couleur du fond). là encore les huit couleurs sont disponibles, mais en plus un caractère peut posséder un attribut de fond transparent. il est alors écrit avec sa couleur de caractère sur le fond préexistant , qui peut être soit le fond de lécran, soit le fond de la zone.
- La taille du caractère : hauteur simple ou double, largeur simple ou double.
- Linversion de fond ou positif-négatif : dans ce cas, par changement de couleur, les points du caractère deviennent des points du fond et inversement. Dans le cas ou les caractères clignotent, la phase du clignotement est également inversée.
- Le clignotement : les points du caractère sont affectés alternativement de la couleur du caractère et de la couleur du fond. cette alternance se produit environ deux fois par seconde (0,5 hertz).
- Lincrustation : les caractères munis de cet attribut peuvent, sous certaines conditions, apparaître à lécran par superposition, même lorsque celui-ci est réservé à une image extérieure au service. Un exemple dapplication pourrait être le suivant : vous regardez la télévision, un service vidéotex a reçu un message pour vous et pour vous le signaler incruste un avis en bas de limage T.V. . la télévision française utilise ces possibilités avec le diffusé (antiope) pour faire apparaître ne bas de lécran les sous-titres destinés aux malentendants, à la condition que les récepteurs soient équipés dun décodeur antiope.
- Masquage : la visualisation des caractères associés à cet attribut est inhibé, sauf intervention particulière de lutilisateur. Un tel mode servira par exemple, à la saisie des mots de passe.
- Soulignage : cet attribut se comprend de lui-même.
- Attributs de visualisation des écrans.
- A côté des attributs de caractère, on peut définir des caractéristiques valables pour lensemble de lécran . Ainsi, celui-ci peut être :
- Initialiser avec un fond entièrement coloré. Le fond peut être de lune des huit couleurs ou transparent. le texte non masqué apparaîtra alors découpé ou incrusté dans limage principale.
- Le fond transparent permet de superposer lécran vidéotex sur une autre image (image télévision par exemple).
- Avec non visualisation de la première ligne décran (rangée 0).
- Entièrement masquée : seul apparaît le fond de lécran.
- Avec masquage validée : dans cet état qui est obtenu par défaut à la mise sous-tension, les champs masqués napparaissent pas (ils sont de la couleur du fond).
- Avec masquage révélé. dans ce cas, les zones masquées sont quand même visualisées
- On a vu dans le paragraphe précédent que la norme Télétel définissait 128 caractères alpha numériques et 64 caractères semi-graphiques, ainsi quun certain nombre de codes attributs. les 128 caractères alphanumériques sont appelés caractères graphiques ; en effet, à côté des lettres et des chiffres figurent des signes spéciaux +, -, #, qui ne sont pas considérés comme des caractères alphanumériques. Les caractères semi-graphiques permettront quant à eux, de dessiner.
Pour coder 128 caractères différents , il faut disposer dun code à 7 bits (2x2x2... 7 fois) comme dans le code ASCII. En vidéotex, il faut disposer dun jeu de caractères plu large que celui de lASCII : on pouvait sappuyer sur un code à 8 bits permettant de définir 256 caractères. Mais pour respecter les standards les plus répandus et en particulier le standard ASCII, on a décidé de conserver un code à 7 bits. Il faut donc définir plusieurs sous-ensemble de 128 caractères, 1 caractère ayant une signification particulière suivant le sous-ensemble auquel il appartient, et lorsque lon souhaitera passer dun sous-ensemble vers un autre, il faudra émettre un caractère spécifique de changement de sous-ensemble.
La norme vidéotex se compose de quatre sous-ensembles distincts. le premier, appelé GO est le jeu graphique de base conforme à lalphabet international n°5. A côté des lettres et des chiffres, il permet de coder les signes spéciaux les plus courants : +, - etc... Il comporte 94 codes, outre lespace, représentant un caractère visualisable. ce jeu GO est identique au jeu ASCII. Il est bien sûr suffisant pour la plupart des applications informatiques. néanmoins, il ne comporte aucune lettre accentuée, ce qui est un handicap majeur pour la visualisation de texte écrit en français.
Aussi, pour coder des lettres accentués ou affectées( de signes diacritiques, on définit un jeu auxiliaire de 94 caractères appelés G2. Par exemple pour coder un a accentué, il faudra utiliser la séquence suivante :
Code de changement de code GO -G2, appelé SS2.
code de laccent dans G2.
code de la lettre dans GO.
Comme dans les machines à écrire, un caractère de G2 ne fait pas avancer de position. Chaque fois que lon voudra utiliser un caractère de G2, il faudra utiliser au préalable le caractère de changement de code G0 vers G2 : en effet, on ne peut rester dans G2 et lon revient toujours à G0.
Les 64 caractères semi-graphiques sont définis dans le jeu G1. Un caractère spécial appelé S0 permet de passer du jeu graphique GO au jeu semi-graphique G1. Tous les caractères qui suivent ce caractère S0 sont considérés comme semi-graphiques. pour retourner à la situation primitive, il faudra un autre caractère spécifique noté SI.
Ces codes S0, SI, SS2 sont communs à GO, G1 et G2 : ils sont codés de la même façon dans les trois sous-ensemble et ont la même signification. Ils forment le sous-ensemble C0.
Les attributs sont stockés dans une grille particulière C1. ils occupent les colonnes 4 et 5 de lalphabet international n°5. Pour appeler un attribut, il faudra coder le caractère ESC qui appartient à C0. Comme on la dit, lattribut sapplique à tous les caractères visualisables qui le suivent.
Les configurations de 7 bits appartiendront donc à lun des cinq sous-ensembles différents ; ce sera suivant le contexte C0, C1, G0, G1, G2.
Le bit de parité
Pour se prémunir contre les erreurs de transmission, on rajoute un bit de parité paire aux 7 bits significatifs. La valeur de ce bit est obtenue par laddition des 7 bits de données. le bit de parité sera à 1 sil y a un nombre impair de 1 dans les sept bits, et à 0 si ce nombre de 1 est pair. A la réception, les 7 bits de données reçus sont de nouveau additionnés.
La somme ainsi obtenue est comparée avec le bit de parité reçu. Si ces 2 valeurs sont différentes, cela signifie quil y a eu une erreur de transmission. Il faut noter que si 2 bits sont en erreur simultanément, le contrôle de parité ne pourra pas détecter cette erreur. En effet, pour lui deux configurations telles que 0101010 et 0100000 sont identiques. Heureusement , ce cas de deux erreurs dans un train de bits est assez rare.
Les 128 caractères que lon peut coder avec 7 bits sont en général représentés dans les matrices 16 x 8. La rangée étant définie par les 4 bits de poids faible et la colonne par les 3 bits de poids fort.
b1 , b2, b3, b4 : poids faibles.
b5, b6, b7 : poids forts
Supposons quun caractère soit codé 0100011. 010 qui est la valeur de deux en binaire représente la colonne à laquelle appartient le caractère. 0011 valeur binaire de trois définit la rangée (attention à lordre poids fort, poids faible).Ce caractère 0100011
2 DEUXIEME PARTIE2.1 LE RESEAU DE COMMUNICATION ET LE VIDEOTEX
Le réseau est ce qui permet à lutilisateur daccéder à un serveur à partir de nimporte quel point du territoire, sans avoir besoin deffectuer des manoeuvres compliquées.
Actuellement, la seule infrastructure qui permette de satisfaire ce besoin est le réseau téléphonique. Il à donc fallu définir un ensemble de normes afin de faciliter le développement du projet télétel et aussi afin de réduire son coût. Ces normes définissent non seulement un ensemble de règles de visualisation et de codage de linformation mais aussi le protocole de communication. Ce dernier est dans le prolongement de Transpac et sappuie donc sur le modèle OSI à sept couches. On présentera donc ici un bref rappel de lutilité des sept couches de l OSI, puis le principe de Transpac et enfin les spécificité du service télétel.2.1.1 LE MODELE OSI A SEPT COUCHES (RAPPEL).
Le modèle OSI est une norme qui vise à faciliter linterconnexion des systèmes ouverts et donc de connecter de façon simple des équipements dorigine différentes.
On appel système un ensemble comportant un ou plusieurs ordinateurs, une partie logiciel, des périphériques des terminaux, des opérateurs humains, des moyens de transmission de linformation, cet ensemble ayant pour but le traitement de linformation.
On appel un système ouvert un système qui peut être connecté avec dautres système selon des règles bien établies.
La communication dinformation sous forme de données est un problème très complexe ; elle suppose linterconnexion de système informatiques plus ou moins intelligents et des procédures de dialogue plus élaborées que celles associées aux simples échanges de messages.
Le découpage du protocole de communication en couches à pour principes :
-Deux utilisateurs, ou entités dune même couche, bien que nétant pas situé au même emplacement, peuvent communiquer au moyen des protocoles propres à leurs couches.
- Chaque couche utilisera les services fournis par les couches inférieurs pour effectuer les opérations dont elle a la charge.
- Mais la teneur du dialogue nest pas affectée par les couches inférieures qui sont dites transparentes
- La couche application:
Elle est constituée par les programmes dapplications, les opérateurs humains, les terminaux et les autres périphériques. Elle permet le dialogue entre lopérateur derrière son terminal et lapplication. Pour réaliser cela, elle sappuie sur des couches inférieures qui effectuerons des opérations de service.
- La couche présentation:
Cette couche convertit les données émises par une application dans un format unique qui sera compris par tous. De même elle pourra réaliser lopération inverse, cest à dire convertir les données dans le format de lapplication
- La couche session:
Les données arrivent à ce niveau dans le format standard élaboré par la couche supérieure : il faut alors les échanger. Couche établie donc une voie de communication logique entre les deux correspondants. A côté de létablissement et de la libération de la communication, il faut gérer le dialogue : celui ci sera différant si on travail en interactif à partir dun terminal ou que lon transfère des fichiers.
Ces trois couches définissent les protocoles de haut niveau orientés vers le dialogue et le traitement, par contre les quatre couches basses que nous allons voire maintenant gèrent les échanges dinformations ,notamment au niveau physique.
- La couche transport:
Cest elle qui soccupera de définir le chemin à suivre en essayant de loptimiser. Lorsque deux entités communiquent, il ny à que rarement une liaison point à point. Afin doptimiser les ressources il est préférable de bâtir une voie de communication logique qui utilisera une série de liaisons physiques successives.
Ainsi la couche transport optimise le chemin pour aller de A à B en prenant A X Z B. En fonction de ladresse de destination et de la table de routage, les noeuds intermédiaires achemineront les blocs de données jusquau système destinataire. Mai si la liaison X Z est trop chargée ou temporairement coupée, cest la couche transport qui choisira l e chemin A X Y Z B. A la limite elle peut décider dutiliser simultanément les chemins A X Z B et A X Y Z B pour la même communication.
- La couche réseau :
Elle gère léchange de données entre deux systèmes adjacent par exemple A et X dans ce qui précède.
- La couche liaison
Elle sert essentiellement à envelopper les blocs de données, à les émettre et à les recevoir. A la réception, il lui faudra reconnaître le début et la fin dun bloc pour savoir si lon est en présence dinformations significatives, ou de bruits. En contrôlant le code erreur, cette couche vérifie que linformation reçu est valide et na pas été altérée pendant la transmission.
- La couche physique:
Elle se trouve au dernier niveau et contrôle la liaison physique. Cest elle qui définit les spécifications des interfaces électriques, ainsi que les conversions à observer pour leur utilisation ( par exemple signaux de 0 à 5 Volts sur une interface périphérique, 48 Volts pour une liaison téléphonique ).2.1.2 TRANSPAC , RESEAU DE COMMUTATION DE PAQUET
Pour transmettre des données entre deux points le système le plus simple est dutiliser une liaison physique fixe dédiée à la transmission. Cependant ce système présente linconvénient de ne pas optimiser la charge sur les lignes. Il faut donc essayer de mieux charger les lignes et pour cela ne pas les dédier à une seule communication, mais entrelacer de manière dynamique les différents flux de données, ce qui permet dutiliser les temps de silence dune communication pour transmettre dautres informations.
Ce principe est à la base de beaucoup de réseaux de commutation de paquets comme Transpac; les informations échangées entre deux utilisateurs sont découpées en paquets de données et ces paquets cheminent sur le réseau au milieu des paquets associés à dautre communications. Ce type de réseau permet donc avoir des voies de bonne qualité et à haut débit, de plus en cas de défaillance dun des éléments du réseau il est possible de reconfigurer automatiquement le réseau et de définir un nouveau chemin de données.
Principe de fonctionnement dun réseau de paquet
Le transfert dun paquet entre le terminal A et lordinateur B se fait de la façon suivante :
- A remet le paquet au commutateur C1 qui le stocke temporairement dans sa mémoire.
- C1 analyse les données du service du paquet qui permettent didentifier le destinataire et détermine ainsi le commutateur auquel il doit le transmettre (C2 dans l exemple ci dessus ) : cest lopération de routage.
- Dès que la liaison C1 C2 est libre, C1 transmet le paquet vers C2. De la même manière C2 transmet le paquet à C3 qui le remet au destinataire B.
Il ny a donc plus de liaison dédié à une communication mais établissement dun circuit virtuel cest à dire dune liaison logique.
Transpac permet donc avec ce circuit virtuel léchange bidirectionnel simultané de paquet avec les règles suivantes:
- Conservation de lordre des paquets.
- Contrôle de flux (réglage du débit).
- Accès multivoie : avec une seule liaison on peut établir plusieurs circuits virtuels cest à dire converser avec plusieurs correspondants
- Adaptation des longueurs de paquet : Transpac prend en charge ladaptation par le regroupement ou le fractionnement des paquets.
- Possibilité disoler un groupe dabonnés des communications venant de ou vers lextérieure.
Ces circuits peuvent être soit permanents (CPV) cest à dire établie de manière fixe soit commutés (CVC) dans ce cas ils sont établis ou libérés à la demande.
Pour établir un circuit virtuel commuté, lun des correspondants émet un paquet particulier comportant ladresse complète du destinataire. Ce paquet est acheminé au travers du commutateur ou est effectué un marquage : réservation des ressources et mémorisation du chemin à lui faire prendre. Une fois la liaison virtuel établie les paquets de données suivants nont plus qua suivre le même chemin munis dune adresse abrégée. Le processus sur un circuit permanent est le même mais le chemin ne varie plus.2.1.3 TRANSPAC ET LE PROTOCOLE DE COMMUNICATION ISO
Transpac nassure que la fonction de transfert physique de données, cest à dire quil ne fournit que les fonction des trois couches basses. Ce niveau trois est une frontière naturelle entre les couches hautes de traitement et les couches de liaison. En sappuyant sur le niveau trois, on peut par contre définir un réseau de communication permettant de relier deux ETTD par une liaison physique complexe, cette opération étant complètement transparente pour les ETTD qui voient cette liaison comme une liaison logique point à point. Le niveau 4 fait intervenir la topologie de réseau : deux ETTD peuvent dialoguer directement entre eux ou utiliser les services dautres ETTD.
Pour les couches supérieurs les ETTD dialogueront directement entre eux, mais pour les trois couches basses ils seront en relation au travers de Transpac. Il faut donc une interface normalisée à ce niveau, ce qui est lobjet du protocole X25 dont nous parlerons plus tard.
A propos de la couche physique nous avons vu quelle définissait les caractéristiques physiques de la ligne. Il est à noter que les liaisons se font par lignes spécialisées 4 files en mode full duplex intégral et que les fonctions doivent être conforme aux avis du CCITT, V24 et V28 pour les vitesses inférieurs à 19200 bits par seconde et V38 pour les voies à 48 bits par seconde.
La couche 2, liaison de données est appelée dans Transpac le niveau trame. Elle respecte le protocole HDLC et assure les fonctions normalisées de:
- synchronisation de la ligne pour permettre aux deux extrémités dextraire correctement linformation transmise du flot de bits reçus.
- Détection et récupération derreurs.
- Etablissement et libération de la liaison physique.
La synchronisation se fait par lenvoi permanent entre les blocs de données de fanions. Le fanion est une séquence fixe de 8 bits, 01111110, .
La trame est constituée du paquet de données à transmettre et des informations de service à transmettre. Ces adresses de service sont :
- Une adresse de destination codée sur 8 bits
- Une zone commande qui contiendra le numéro de bloc que lon est entrain de transmettre.
- Une séquence de contrôle de trame, zone de 16 bits qui contient un code destiné à la détection des erreurs. Il est calculé avant démettre la trame sur lensemble des bits de la trame
STRUCTURE DUNE TRAME :
Fanion : 01111110
Adresse : 8 bits
Commande : 8 bits
Information : n bits
FCS : 16 bits
Fanion : 01111110
A côté de ses trames il existe aussi des trames dites de supervision qui servent à transmettre des commandes de type prêt à recevoir ; non prêt ; demande de transmisson. Il existe aussi des trames de type U pour létablissement de la liaison et la déconnexion.
Initialisation de la transmission
Lors dune transmission chaque station est maître du flux de données quelle émet. Elles disposent pour cela de types de fonction :
- les fonctions primaires (trames de commande ou dinformation)
- les fonctions secondaires qui répondent aux commandes primaires.
Lorsquil émet une trame de commande le primaire arme un temporisateur si il ny a pas de réponse au bout d un certain temps il déclare la ligne en panne. La trame qui est envoyée au moment de linitialisation est une trame SARM (mise en mode de réponse asynchrone). Lorsque le secondaire reçoit SARM il doit répondre par un UA ( accusé réception) . A la réception de lUA le primaire va désarmer son time out et commencer la phase de transfert des données.
La procédure de déconnexion est similaire à celle de connexion mais avec les commandes DISC.
Le niveau trame se charge aussi du transfert des blocs. Chaque bloc transmit doit être acquitté parla station réceptrice, qui signale ainsi quelle à reçu le bloc sans erreurs. Pour cela les trames sont numérotées de 0 à 7 et le primaire peut envoyer 7 trames avant davoir un acquittement du secondaire.
La couche 3 ou niveau paquet gère la communication de bout en bout, cest à dire quelle assure les fonctions de :
- Ouverture et fermeture dun CVC
- Transfert des données et contrôle de flux.
- Remise à 0 dun circuit virtuel.
La procedure détablissement dun circuit virtuel
- LETTD appelant émet un paquet APPEL sur une voie logique libre, cest à dire utilisé par aucun autre circuit virtuel . Ce paquet comporte ladresse de lappelé et éventuellement un champ de donnée et des paramètres.
- Transpac envoie à lETTD un paquet appel entrant sur une voie logique disponible de plus petit numéro
- LETTD appelé indique quil accepte la communication en émettant vers Transpac un paquet COMMUNICATION ACCEPTEE sur la même voie logique. Il peut alors commencer à émettre des données.
-Après avoir reçu laccord de lETTD appelé, Transpac indique à lETTD appelant que la communication est établie en lui transmettant un paquet COMMUNICATION ETABLIE sur la voie logique quavait utilisée le paquet APPEL.
Procédure de libération dun circuit virtuel.
-LETTD émet un paquet DEMANDE DE LIBERATION .
-Transpac retourne un paquet CONFIRMATION DE LIBERATION qui libère la voie logique.
- Transpac émet un paquet INDICATION DE LIBERATION à lETTD correspondant.
-Celui ci acquitte en retournant un paquet confirmation de libération, ce qui à pour effet de libérer la voie logique
Ces dialogues sont très simples il faut cependant prévoir tous les cas possibles dincidents ce qui à pour effet de beaucoup compliquer les opérations. Il faut par exemple prévoir les problèmes qui pourraient survenir suite à une collision et don des procédures de dialogue pour la réinitialisation et la reprise (remise à 0 de tous les commutateurs de circuit virtuel) .
Les procédures de contrôle de flux sur le circuit virtuel est effectué par la couche inférieure ( niveau trame ) puisque les acquittements se font entre chaque noeud (chaque noeud remet au suivant le paquet i et attend lacquittement ). 2.1.4 LA PROCEDURE X29 , LES PAD.
Le réseau Transpac est soit accessible en mode natif Protocole X25 ) soit en protocole X29 par un point daccès PAD (Programme Assembleur / Désassembleur de paquets ) pour les terminaux asynchrones. Ces interfaces sont instalées à lintérieur du réseau Transpac.
Rappel sur les terminaux asynchrones :
Les terminaux asynchrones ont pour caractéristique majeur de transmettre les caractères un par un sans pour autant émettre en permanence sur la ligne, il ny a pas de regroupement par paquet. Par contre X25 sappuie sur une transmission synchrone avec émission en permanence pour maintenir la synchronisation. En asynchrone le récepteur ne sera activé que quant il recevra le premier bit de caractère ( bit de start ) . Ce bit ne contient pas dinformation , il ne sert qua la synchronisation de lhorloge du récepteur.
Si ce protocole est beaucoup plus simple à mettre en oeuvre que le protocole X25, il présente néanmoins quelque inconvénients, notamment au niveau des vitesses de transmission qui sont beaucoup plus faibles. De plus la synchronisation du récepteur est moins précise ; loccupation de la ligne est moins bonne ( on travail bit par bit ) . 2.1.5 LE PAD
Le rôle du PAD sera donc surtout dassembler sous forme de paquets les caractères reçus du terminal et inversement de délivrer à celui-ci sous forme de caractères les paquets qui lui sont destinés.
Dautre part, il gère un dialogue avec le terminal, sous la forme de message de supervision et de signalisation, permettant au terminal daccéder au service du circuit virtuel , établi par la PAD avec l ETTD correspondant (établissement, libération , réinitialisation , service complémentaire) ;
Les PAD propose deux types dentrée :
lentrée réservée permet la mise en relation avec un abonné prédéterminé :
le PAD effectue alors automatiquement létablissement du circuit virtuel.
le terminal dispose , pour y accéder dun numéro dappel spécifique sur le réseau commuté.
lentrée banalisée est la plus fréquemment utilisée. elle permet la mise en relation avec un abonné quelconque. Il faudra , comme dans lutilisation de Transpac en mode natif X25 , indiquer le numéro Transpac de lETTD avec lequel on veut dialoguer..
La connexion au PAD se fait de la manière suivante :
lutilisateur compose le numéro de téléphone du PAD
le PAD répond automatiquement et retransmet la porteuse.
lorsquil entend le sifflement caractéristique de la porteuse, lutilisateur bascule la ligne sur le terminal.
le terminal doit envoyer deux caractères successifs pour permettre à TRANSPAC de déterminer la vitesse de transmission utilisée par le terminal.
Le premier caractère est dit de « recherche » et permet au PAD de définir la vitesse, et le second sert à valider le choix : cest le caractère de confirmation.
le PAD envoie un message de confirmation et la liaison PAD - terminal passe dans l état actif .
le terminal doit alors envoyer lidentificateur de lordinateur sur lequel il souhaite se connecter (numéro TRANSPAC de 15 caractères).
TRANSPAC établit son circuit virtuel , envoie un paquet APPEL - ENTRANT à lordinateur qui répond par COMMUNICATION ACCEPTEE.
ce sont les mêmes opérations que celles précédemment décrites puisque lon se trouve en mode paquet.
Une fois le circuit virtuel établi, le PAD prévient le terminal par lenvoi de la commande COM (indication dappel acceptée). Le transfert de données peut alors commencer.
Si la communication ne peut être établi dans le cas par exemple où toutes le portes daccès à lordinateur sont verrouillées , le PAD transmet la commande LIB (indication de libération) en indiquant la cause de léchec et coupe la communication téléphonique.
La procedure de transfert de données est elle aussi très simple : les carractères de donnèes émis par le terminal sont assemblés par le PAD pour former des paquets. Le paquet sera transmit par lordinateur sous lune des conditions suivantes :
- La taille du paquet est atteinte.
- Aucun carractères na été reçu depuis un certain temps.
-Réception du carractère denvoi de données - transmit en CR
- Réception du carractère Break.
Dans le sense ordinateur vers terminal, le pad se contente de désassembler les paquets et de les transmettre à la vitesse définie lors de létablissement de la ligne. si le terminal ne peut suivre le débit, il envoie un carractère de stop au PAD et réactivera la transmission ultérieurement.
Ce protocole de transmission asynchrone porte le nom de procedure X29. Il correspond au niveau 6 ISO et permet en effet de présenter les données au terminal sous forme compréhensible par celui ci.
Pour la liaison PAD - terminal, les fonctions importantes sont celles :
-du niveau 1 : interface physique
- du niveau 2 : récupération derreur et gestion du bit de parité.Les fonctions sont très simples en comparaison de celles qui sont mises en oeuvres dans un protocole HDLC.
- du niveau 6 : présentations des données.
Comme on est sur une liaison physique point àpoint dédiée au dialogue, le niveau 3 est très simple : il ny a en effet pas de problème dacheminement et communication. Il en est de même du niveau 4. Le terminal étant passif il ne supporte quune seule application, et de même, le service demandé au niveau 5 est très simple.
La procedure X29 que nous venons de voire est trè utilisée porles terminaux dinterrogation à distance de bases de données externes à lentreprise, ou por les connexions de micro ordinateurs. Mais aujourdhui il faut augementer les débits et la fiabilité, ainsi dautres systèmes ont été dévelopés, comme le NIA (Network Interface Adapter ) par IBM pour connecter ses terminaux 3270 et 3170 sur Transpac. 2.1.6 LE SERVICE TELETEL, X29 MODIFIE.
Pour connecter des terminaux au serveur, il faut dispauser dun réseau de transmission. Le réseau téléphonique répond correctement à ce besoin, mais, comme on la vu ne permet pas doptimiser la charge des lignes. La meilleur solution pour développer une infrastructure de communication numérique grand public est de sappuyer sur transpac qui est suffisament dense pour couvrir à peu près tout le territoire : lutilisateur se connectera au point daccès le plus proche via le réseau téléphonique commuté.
Le minitel fait partie de la famille des terminaux asynchrones : on aurait pu le batir pour quil sadapte au protocole X29. Mais le park de minitel devait devenir à terme très important, ses concepteurs ont donc préféré developper un terminal specifique et adapter la procedure daccès à transpac pour permettre la connection dirrecte du minitel. Cela à donné naissance à la procedure X29 aménagée et de développements de point daccès aux réseaux specifiques, les PAV, point daccès vidéotex.
Ce nouveau service est appelé service daccès Télétel ( SAT) ou Télétel. Décrivons les fonctions de ce service qui, sappuyant sur Transpac, en reprend la plupart des qualités ( fiabilité et bonne protection aux erreurs, facilité dutilisation, faible cout, etc. ).
A côté des fonctions détablissement de communication et dassemblage/désasemblage de paquet, le PAV assure :
- lenvoit de lécran daccueil en réponse à lappel téléphonique
- la traduction de n° dappel abrégés en n°standard Transpac.
Le format de la demande dappel standard est le suivant :
-adresse transpac de lappelé , composée de 15 chiffres au plus
- n° complémentaire de 0 à 2 chiffres
- données dappel composées de 0 à 12 carractères. Ce champ permettra denvoyer le mot de passe (il faudra alors quil soit précédé de la lettre B) ou les données utilisateur (précédées alors de la lettre D pour donnée) . Ces données utilisateur permettent notamment à un utilisateur dacceder dirrectement à linterieur dun service sans passer par la page daccueil et la liste des différents services du serveur. Cet aiguillage doit bien sûr être gèré par le serveur.
-champ facilité qui contient par défaut lindication de taxation au demandé.
Cette sequence est rébarbative et lutilisateur ne peut bien évidemment apprendre par coeur les adresses des serveurs quil souhaite appeler. Cest pour cela que lon utilise des n° abrégés constitués dune chaîne alphanumérique ( par exemple Redoute ) , dont le PAV utilisera les 5 premiers crractères comme clef daccès aux enrégistrements dune table interne de correspondance.
Le PAV enverra alors sur le réseau une demande dappel standard, comportant ladresse de lappelé (sur 15 carractères ) et si nécessaire les données dappel.
La demande dattribution dun n° abrégé est commercialement un peu plus complex pour le prestataire de services ; en particulier avant dattribuer un n°, il faut verifier son unicité pour ne pas donner le même code daccès à deux services différents.
- Dans certains cas à la demande de lutilisateur la conversion des codes associés aux touches fonction. Dans le mode de fonctionnement normal, le PAV est transparent, cest à dire que les données sont transfèrées telles quelles entre le terminal et le serveur. Mais il est possible de convertir les codes dun certain nombre de touches fonction (envoi, retour, répétition...) pour leur associer le code retour chariot (RC).
- Le renvoi en écho des caractères envoyés par le terminal. On a vu en effet que le Minitel fonctionnait en mode écho cest à dire que le caractère saisi nétait pas visualisé immédiatement mais expédié vers le serveur. Seul le caractère reçu en retour était affiché. Or, le temps de propagation dans Transpac est assez long (de lordre de 0,1-0,2 seconde, soit 0,2-0,4 seconde pour un aller-retour) et si 0,4 seconde sécoulent entre le sommet où lon frappe le caractère et celui où il saffiche, ce retard crée une impression pénible. De plus, ce mode introduirait une charge ligne importante alors même que les procédures de détection derreurs Transpac rendent inutile lutilisation de lécho.
Le mode écho ne sera donc utilisé quentre le terminal et le PAV, celui-ci prenant en charge le service de renvoi en écho, cest à dire que tous les caractères effectivement reçus est pris en compte par le concentrateur sont intégralement renvoyé en écho sauf:
- les caractères qui suivent le caractère P dans une commande de demande dappel, puisquil constitue alors un mot de passe quil est préférable de ne pas afficher.
- les caractères masqués à la demande du serveur.
- les caractères composants les codes associés aux touches de fonctions.
Un service de correction locale, qui permet à lutilisateur de corriger ces caractères frappés sans faire intervenir le serveur. En effet, le PAV assure la fonction dassemblage des caractères en paquets et ne les envoie vers le serveur que lorsque:
- le paquet est plein (128 caractères)
- la touche fonction activée par lutilisateur correspond à un signal denvoi de données: touche envoi, retour, répétition, guide, annulation, sommaire, suite.
On pourrait en cas derrurs de saisie (touche correction) faire intervenir le serveur mais il est simple et moins onéreux de traiter cette fonction localement. En effet le paquet nétait pas encore transmis, lorsque lutilateur frappe une ou plusieurs fois sur la touche correction selon le nombre de caractères erronés à supprimer, le PAV supprime ce caractère du buffer dassemblage de paquet et envoie au terminal la séquence retour arrière / espace / retour arrière, qui à pour effet décrire un blanc à la place du caractère à supprimer et de repositionner le caractère au bon endroit.
La signalisation en clair des messages incidents.
Un code hexadécimal nest en effet que de peut dintérêt pour un utilisateur non professionnel; il est préférable, lorsque la liaison ne peut être établie, denvoyer un message compréhensible indiquant la cause de lanomalie. Par exemple le code 13 est remplacé par le message « concentrateur Vidéotex en dérangement, veuillez renouveler votre appel ultérieurement ».
La déconnexion dune liaison non utilisée.
Pendant toute la phase de tranfert de donnés le PAV utilise un temporisateur de surveillance de traffic. Ce temporisateur est remis à zéro lors de chaque émission ou reception de caractères sur le terminal. Sil atteint 5 minutes, la ligne est coupée; auparavant (au bout de 4 minutes) un message est envoyé à) lutilisateur pour lui signaler que le chemin de données va être libéré.
Ladaptation aux vitesses du terminal : 75/1200 bauds
Par ailleurs, le PAV joue un rôle important dans la facturetion du service. Le service télétel professionnel a commencé avec un principe de facturation unique : la taxation des communication est faite au demandé ( cest à dire au serveur ) en fonction des tarifs Transpac, le demandeur nayant à payer quune taxe de base par communication, quelle que soit la durrée de celle ci.
Cette règle de taxation au demandé sapplique pour tous les serveurs accédés par des PAV dont le n° dappel , maintenant bien connu, est le 3613. Pour introduire dautres règles de facturation, la DGT à introduit dautres n°dappel ainsi, le 3614 permet de facturer les communication au demandeur (ce qui bien sûr interesse beaucoup les fournisseurs de services ).
Aujourdhui, le choix entre les méthodes de facturation se fait avec le n° de téléphone dappel. Mais il est prévu à terme découler le traffic associé aux différents modes de taxation par un seule type de point daccès ( donc avec un seul n° dappel) , la distinction se faisant alors en fonction du nom du serveur.
Avec un tel système les télécom ne font payer que la communication, lutilisation du serveur devant être facturée séparément par le seveur au demandeur.
Mais le service étant orienté grand-public la plupart des consultations de serveurs sont courtes et peut coûteuses. Cependant le coût de la facturation risque dêtre prohibitif. Ainsi ladministration a proposé le service kiosque qui permet de faire payer à lutilisateur la communication et la consultation.
Avec la montée en puissance du service plusieurs amélioration ont été éloborées.:
- Lutilisation dun numéro unique (le régime de taxation étant défini par le serveur)..
- La possibilité dassocier un numéro de téléphone à un serveur.
- Le justificatif de facturation des communications de lutilisateur, services par services.
- La possibilité davoir plusieurs régime de taxation kiosque en cours de communication.
Terminons cette description du service daccès Télétel en signalant que lon peut accéder à des serveurs étrangers à partir de la France. En effet, Transpac est connecté aux réseaux étrangers au travers dun NTI (Noeud de transit international). Ce NTI connaît les numéros daccès des serveurs étrangers.
3. les serveurs.
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Vous devez connaître le code d'accès du service, puis effectuer les manipulations nécessaires sur votre Minitel.
Les codes d'accès se présentent sous deux formes :
1 - La double numérotation : C'est la plus répandue.
Exemple : 3615 EPITA.
On procède de la manière suivante :
--a/ numéro d'appel télétel : numéro de téléphone à quatre chiffres
exemple : 3614, 3615, etc...
--b/ puis le code du service : 10 lettres ou chiffres maximum.
2 - La numérotation directe : elle permet d'accéder directement au service Minitel.
Exemple : 36 29 36 30 : numéro daccès direct à la banque de données de l'INPI sur les marques déposées.
On procède de la manière suivante :
numéro d'appel direct : numéro de téléphone à 8 chiffres du type 36 xx xx xx .4.1.2-L'utilisation du Minitel.
1- Vous avez un Minitel 1 : allumez le Minitel et décrochez le combiné.
Vous avez un Minitel 2 : appuyez sur la touche prise de ligne.
2- Pour le Minitel 1 : composez le numéro d'appel Télétel ( ex : 3614 ) sur le clavier du téléphone.
Pour le Minitel 2 : composez le numéro d'appel Télétel ( ex : 3614 ) sur le clavier du Minitel.
3- Lorsque vous entendez une tonalité aiguë, appuyez sur la touche "connexion/fin". La page d'accueil Télétel s'affiche.
Si vous avez un Minitel 1, raccrochez le téléphone.
4-Composez le code du service ( ex : MGS ) sur le clavier puis appuyez sur la touche "envoi".Laissez-vous ensuite guider par les instructions données par le service.
5-Pour consulter un autre service, appuyer une fois sur "connexion/fin" : vous revenez à la page d'accueil Télétel. Puis procédez comme précédemment.
6- Pour vous déconnecter, appuyer 2 fois sur la touche "connexion/fin». Le dernier écran consulté reste affiché.4.2 COMBIEN COUTE L'UTILISATION DU MINITEL.
Pour connaître le coût de votre communication, appuyez sur la touche "sommaire" depuis la page d'accueil Télétel avant d'indiquer le code du service. Le coût de la consultation s'affiche en haut et à droite de l'écran et évolue en fonction du temps et du tarif consulté.4.2.1 Tarifs des communications sur le service d'accès Télétel.
Code de tarif |
Accueil |
Types de services |
Prix pour l'utilisateur (1)
T.T.C. (2)
TVA au taux de 18,60% |
t00
t1
t20 | Numéro vert Télétel
36 05 nn nn Télétel 1 3613 Télétel 2 3614 36 24 nn nn | Appel offert par le fournisseur
Services internes aux entreprises
ou banques de données
accessibles par abonnement
Services professionnels et
pratiques destinées aux public | gratuit
0,13F/mn
7,80F/heure
0,37F/mn
21,90F/heure |
Code de tarif |
Accueil |
Types de services |
Prix pour l'utilisateur
T.T.C.
TVA au taux de 18,60% |
t32
t34
t36
t34
t36
t44
t60
t70 | Télétel 3
3615 36 25 nn nn Télétel 3 professionnel 3616 36 26 nn nn Télétel 4 3617 36 27 nn nn Télétel 6 36 28 nn nn Télétel 7 36 29 nn nn 3619 | Services tout public
Services professionnels
Services professionnels
informations professionnels et banques de données à haute valeur ajoutée
Accès aux tarifs Télétel internationaux | 0,84 F/mn
50,05 F/heure
0,98 F/mn
58,40 F/heure
1,25 F/mn
75,10 F/heure
0,98 F/mn
58,40 F/heure
1,25 F/mn
75,10 F/heure
2,19 F/mn
131,40 F/heure
5,48 F/mn
328,50 F/heure
9,06 F/mn
543,40 F/heure
tarifs communiqués aux utilisateurs lors de la connexion au 3619 |
4.2.3.Services commercialisés par FRANCE TELECOM
Service |
Numéro d'accès |
Coût de la communication T.T.C.
TVA au taux de 18,60% |
Le 11 : Annuaire Electronique
des abonnés au téléphone
MGS : l'annuaire des services Minitel
SCRIP : annuaire des abonnés Télex, Télétex, Télécopie
MINICOM : le service de correspondance par Minitel
Communication de Minitel à Minitel
Télégrammes par Minitel | 11
3614,3615,3616 ou
3617 code MGS
3616 code SCRIP
3612
3618
3656 | 3 premières minutes gratuites
0,37 F/mn
0,37 F/mn
0,98 F/mn
0,98 F/mn
0,98 F/mn
28,00F pour 25 mots
7,50F les 10 mots supplémentaires |
Depuis sa naissance, le terminal MINITEL a été l'objet de louanges flatteuses aussi bien que de vives critiques. Il faut toutefois se souvenir que cet appareil a d'abord été conçu pour une large diffusion à un faible coût, et est donc de ce point de vue comparable au micro-ordinateur ZX 1 Sinclair, ou à la 2CV : nul n'irait reprocher à la 2CV d'avoir des performances moindres que la CX. On trouvera donc successivement présentés les avantages et les inconvénients de ce terminal
L'atout primordial du MINITEL est son faible coût, actuellement de 70F en location mensuelle, et il est impossible de trouver sur le marché un terminal à un prix inférieur. Cette caractéristique permet une diffusion sur chaque poste de travail à l'intérieur d'une entreprise, ce qui n'est pas le cas avec une configuration écran-clavier classique ( à fortiori pour un modèle évolué, comme le VT 100 de DEC ).Pour ce prix, on dispose en outre d'un affichage semi-graphique tout-à-fait suffisant dans la plupart des applications.
D'autre part, la normalisation du procédé Télétel assure l'existence de " secondes sources " avec interchangeabilité fonctionnelle garantie par l'administration : même si le clavier diffère légèrement selon les modèles, on peut à tout moment remplacer un terminal Minitel par un autre de marque différente sans perturber l'exploitation.
Le terminal MINITEL se caractérise enfin par sa facilité d'emploi, qui ne nécessite aucune connaissance en informatique. Le dialogue avec les serveurs se fait en langage clair, et l'utilisateur peut même être guidé par le service.
Les informaticiens purs et durs percevront comme un défaut la limitation du jeu de caractères ( absence des touches CONTROL, ESCAPE, etc...), mais le but du Minitel n'a jamais été de se substituer à un terminal ASCII évolué. La frappe médiocre et la faible vitesse de remplissage de l'écran sont des inconvénients plus gênants, mais pour obtenir un coût réduit, certains compromis techniques ont dû être effectués.
Le véritable défaut de cet appareil est la disposition alphabétique du clavier, qui déroute tous les utilisateurs habitués aux terminaux informatiques ou aux machines à écrire : initialement, cette présentation a été préconisée dans le but de simplifier laccès au Minitel, car il a été estimé que l'utilisateur moyen ne connaît généralement pas le clavier Azerty ou Qwerty. Avec le recul que donne l'expérience, cette décision s'est avérée être une erreur, car le professionnel doit réapprendre la disposition du clavier, et le néophyte ne sait jamais dans quelle rangée chercher sa lettre. Les constructeurs proposent donc maintenant une deuxième génération de matériels, qui reprend le clavier habituel d'une machine à écrire.
L'autre inconvénient majeur du Minitel est son format d'affichage ( 40 caractères par ligne ), qui n'est pas directement compatible avec celui d'un terminal ASCII asynchrone : ce problème se pose principalement sur les bases de données de conception ancienne, qui ont été développées avant l'apparition du Minitel. Différentes solutions sont possibles, citons la limitation arbitraire de la largeur d'affichage à 40 caractères ( indépendamment de la nature du terminal ), ou la modification de la présentation des informations selon la nature du terminal. Quoiqu'il en soit, on notera que les systèmes informatiques mettant en oeuvre le modèle en couches préconisé par l'ISO sont nettement favorisés, car le cas échéant seule la couche n° 6 de présentation est à modifier.4.4 LE SERVICE TELETEL POUR LES ENTREPRISES
A quoi sert un service Vidéotex, donc un service Minitel pour l'entreprise ?
C'est un énorme univers de possibilités de communication humaine.
Dans ce cadre purement "humain", nous pouvons distinguer cinq domaines dans lesquels le service Minitel devient vite indispensable à la gestion quotidienne de toute entreprise.
-Information/formation du public.
-Publicité et marketing direct.
-Gestion commerciale.
-Communication interne professionnelle.
-Gestion quotidienne.
-Lauto-information.
Nous allons reprendre ces domaines en les détaillant et en donnant des exemples concrets d'applications. Bien entendu, l'interpénétration entre eux de ces différents domaines est importante. Le marketing influe directement sur la gestion quotidienne. L'information du public influe sur ses demandes, et donc sur la gestion commerciale.
Autre élément important : un service Minitel un média qui s'apparente plus à un journal qu'à une télévision. C'est un média de l'écrit, avec ses contraintes de format et surtout ses contraintes de lecture. Cette difficulté à appréhender la lecture est amplifiée sur Minitel. Il est fatiguant de travailler sur écran. L'écran du Minitel, petit, avec peu de contrastes, accentue la fatigue de la lecture.
Un service télématique va permettre à l'entreprise de se faire connaître, de mieux fonctionner, de gagner.4.4.1 INFORMATION / FORMATION DU PUBLIC.
D'un point de vue professionnel, un service Minitel est un extraordinaire outil d'information du public. C'est un média de l'écrit, et il possède une crédibilité supérieure à tout discours.
En second lieu, il est un outil constamment disponible : 24h sur 24, 365 jours par an, il diffuse vos informations directement à vos clients.
En troisième lieu, c'est un outil de communication considérablement "déparasité" : quelle que soit la distance, les différents réseaux permettent une qualité de lecture identique, et un coût de communication moindre.
En dernier lieu, c'est un outil interactif : il permet le contact, par retour d'information, entre plusieurs personnes.
Les exemples des améliorations apportées au fonctionnement des entreprises par l'installation d'un service Minitel sont très nombreuses. Citons celles-ci :
-Diffusion de catalogues.
-Diminution de l'engorgement des standards
-Augmentation des contacts avec des postes éloignés par diminution du coût des communications.
Un service Minitel bien conçu améliore, de fait, l'image de la société, la disponibilité du personnel et la qualité de leurs prestations, donc à terme, la satisfaction du client, et donc des ventes.
Le service Minitel apparaît aussi comme un élément formateur. C'est le mode même d'utilisation qui va induire la formation du public. La consultation des donnés sur une entreprise par un Minitel possède en elle-même un pouvoir formateur. Le contact physique qui se fera ensuite par téléphone sera axer sur l'essentiel et les gains de productivité en seront augmentés.4.4.2 PUBLICITE ET MARKETING DIRECT.
La publicité s'est emparée de la télématique. Un service Minitel professionnel doit à la fois améliorer l'image de marque d'une société, et faire mieux vendre ses produits.
Il faut que la société lance rapidement son projet de publicité sur Minitel, sans mettre trop de menus avant d'accéder à l'information. La qualité graphique de certains dessins ou de certaines animations peuvent améliorer lintérêt du consommateur à continuer.4.4.3 GESTION COMMERCIALE.
Réduire un service télématique à une vocation purement publicitaire, c'est équivalent à employer une pelleteuse pour planter un rosier. La capacité d'action professionnelle des matériels s'est considérablement améliorée depuis le lancement de la télématique. Aujourdhui, un centre serveur professionnel se doit de développer une communication interne efficace et peu coûteuse.
Avec des BAL ( Boites Aux Lettres ), des flash d'informations, des formulaires de saisies personnalisés, un directeur d'entreprise correspondra rapidement avec ses commerciaux, pourra vérifier leurs emplois du temps, pourra prendre des commandes, etc..4.4.4 COMMUNICATION INTERNE PROFESSIONNELLE.
Votre service Minitel, s'il est bien conçu, est un service convivial. Il sert à transmettre des informations, mais aussi à en recevoir. Il sert aussi à mettre en rapport des individus entre eux. C'est la fonction principale des applications de messagerie.
Les messageries internes professionnelles sont des outils de communication au sein d ' une entreprise. Elles peuvent aider à gérer les relations humaines au sein même de l'entreprise.
Les messageries professionnelles offrent aujourd'hui des services multiples et très utiles :
- Gestion de groupes.
- Archivages de messages.
- Accusés de lecture...
Toutes ces applications sont très utiles dés que l'on travaille avec des gens qui n'ont pas les mêmes horaires de travail ou les mêmes lieux de travail et pendant des périodes de congés.
Par rapport au téléphone, le message sur Minitel bénéficie de plus du pouvoir de l'écrit sur l'oral. On fait plus attention à ce que l'on écrit qu'à ce que l'on dit.
Une autre utilité de la messagerie professionnelle est sa capacité d'action dans le cadre des communications internationales. .A ce niveau, la communication internationale est nettement moins coûteuse qu'avec le téléphone et surtout plus précise puisque "déparasitée". On lit mieux que l'on entend.4.4.5- GESTION QUOTIDIENNE.
C'est un des autres aspects des capacités d'un service télématique. Emploi du temps personnalisé, gestion de disponibilités d'individus, gestion de salles, de véhicules, de travaux, de mouvements de matériels, etc...
Mais cela ne se fait pas sans mal. Il faut d'abord résoudre des problèmes de vocabulaire, des problèmes de confiance entre la hiérarchie et les personnels dexécution, et enfin, de formation directe des personnes chargées du fonctionnement du serveur.
Le personnel d'une société, quant à lui, aspire à des systèmes de communication plus performants que la simple "image de marque", et les services télématiques apparaissent comme les catalyseurs de ces conflits de communication entre les hommes.4.4.6.L'AUTO-INFORMATION.
Une des contraintes les plus importantes d'un service télématique peut être, selon les cas, considérée comme un avantage énorme.
En effet, les clients d'une entreprise au bout de leurs Minitels, sont normalement "volontaires". Les seuls cas où le "public" est "obligé" se situent dans un cadre de gestion purement interne. ON obligera les clients à utiliser le Minitel plutôt que le téléphone, ou le courrier, que si le service présente un intérêt quelconque pour eux.
Cette contrainte s'avère être un élément positif, quand on considère que si votre service intéresse vos clients, ils vont avoir, du fait de la simple démarche de se connecter, une attitude totalement volontariste. C'est de leur plein gré qu'ils parcourent, à leur rythme, les différentes informations qui sont mises à leur disposition.
Cette possibilité d'adaptation de l'outil au rythme de chacun, aux besoins de chacun, est un élément qui permet d'accélérer les processus d'intériorisation et d'appropriation de l'information par l'utilisateur, et donc, sa compréhension. Créer un service Minitel, c'est générer et provoquer une action. On mesure alors lintérêt d'un service télématique par sa capacité à "créer le mouvement", à provoquer l'action, que celle-ci soit une simple saisie des références du client qui demande des renseignements ou une prise de commande de l'objet à vendre.
Donc, le service télématique, par extension le service proposé sur Minitel, doit être considéré au même titre que l'élaboration d'une campagne publicitaire.CE QUE PROPOSE FRANCE TELECOM.4.5.1.L'ANNUAIRE ELECTRONIQUE, LE 11.
Parmi tous les services Minitel, le plus utilisé est le 11
Avec le 11, on peut disposer :
- des coordonnées des 29 millions d'abonnés au téléphone de la France entière, mises à jour en permanence.
- d'informations pratiques sur les entreprises et les professionnels.
- d'une documentation complète sur France Télécom, grâce à la touche "SOMMAIRE".
Sur le 11, la consultation est gratuite les trois minutes ( ensuite, 0,37F T.T.C. par minute, avec les mêmes modulations horaires que pour le téléphone ).
Comment trouver un abonné ?
Il existe deux types de recherche :
- une recherche par le nom
- une recherche par la rubrique professionnelle ( activité, métier, profession ).4.5.2.MGS : L'ANNUAIRE DES SERVICES SUR MINITEL.
MGS, Minitel Guide des Services, est l'annuaire des services Minitel. Proposé par France Télécom, MGS répertorie les informations utiles sur les nombreux services Minitel, et vous permet de trouver ceux qui répondent à vos besoins.
Que permet MGS ?
Grâce à MGS, vous pouvez par:
1- Recherche libre ou Recherche guidée : trouver les codes des services Minitel qui traitent des sujets qui vous intéressent.
2- Recherche par Nom ou Code : Trouver tous les services Minitel d'une société ou d'un producteur d'informations ou trouver des informations ( tarifs, responsables ) sur un service dont on connaît le code.
3- Boite aux lettres de MGS : Ecrire des suggestions et des remarques.
4- "Le magazine du Minitel" : Consulter des dossiers sur les services utiles ( par thème ou suivant l'actualité ), des informations sur le monde du Minitel, des réponses à des questions posées ( courrier des utilisateurs ).
Les avantages de MGS.
- On l'interroge dans son propre langage.
- Il donne des informations précises et détaillées sur les services.
- Il peut relier les utilisateurs directement à certains services.
Pour appeler MGS, il faut taper sur la touche "GUIDE" sur l'écran d'accueil du numéro d'accès Télétel du choix de l'utilisateur ( 3613 ou 3614 ou 3615 ou 3616 ou 3617 ou 3618 ou 3619 ).4.5.3.-3612 MINICOM : LA CORRESPONDANCE PAR MINITEL.
MINICOM, proposé par France Télécom, permet d'échanger des messages par Minitel avec tous les abonnés au téléphone, inscrits à MINICOM.
Même si notre correspondant est absent ou occupé, nous pouvons lui adresser, sans le déranger, nos messages qui lui parviendront instantanément et en toute confidentialité. Les messages qui nous sont destinés, peuvent être consultés à partir de n'importe quel Minitel.
Dans l'activité professionnelle : Avec MINICOM, l'heure d'un rendez-vous, une commande ou une recommandation sur un projet peuvent être confirmées.
Dans les activités de loisirs : Avec MINICOM, une participation à une vie associative est possible, en indiquant sa participation à une compétition ou une assemblée générale et en prenant connaissance des résultats d'un tournoi.
Avec sa famille et ses amis : Avec MINICOM, rester en permanence en contact avec des proches est possible.
MINICOM est international puisque l'appel est faisable de France : accès par le 3612, des DOM par le 3612 code Minicom et de l'étranger par le (33) 36 43 15 15.
L'inscription à Minicom est immédiate. Il vous suffit de disposer d'un Minitel branché sur une ligne téléphonique. Une BAL est mise alors à votre disposition et est protégée par un mot de passe choisi par l'utilisateur lui-même. De n'importe quel Minitel, vous pouvez envoyer un ou des messages à un ou plusieurs correspondants inscrits à Minicom. Un annuaire des inscrits à Minicom est disponible et il est possible de créer jusqu'à 300 fiches répertoriant les coordonnées d'inscrits pour constituer, si besoin est, une liste de diffusion.4.5.4.LES AUTRES SERVICES DE FRANCE TELECOM.
4.5.4.1. Le 3614 France Telecom
Grâce au 3614 France Telecom, vous pouvez :
- Gérer votre abonnement : seconde ligne, résidence secondaire...
- Connaître et commander les produits que propose France Télécom.
- Vous abonner aux services de France Télécom : signal d'appel, transfert d'appel, facturation détaillée, etc...
- Tout savoir pour mieux profiter de votre ligne téléphonique.
4.5.4.2. Le 3616 SCRIP
SCRIP est l'annuaire électronique des numéros de télécopies, télex minitélex.
La recherche sur SCRIP est similaire à celle du 11 mais SCRIP a des avantages supplémentaires :
- Vous ne connaissez pas la localité de votre correspondant, SCRIP effectue la recherche sur toute la France.
- SCRIP identifie votre correspondant à partir des lettres d'un indicatif Télex ou Minitélex.
4.5.4.3. Le 3614 Minitelex
Ce service permet l'émission et la réception de télex entre les abonnés du Minitel et les abonnés du Télex. C'est un service sur abonnement, au tarif de 0,36F T.T.C./minute avec les mêmes modulations horaires que le téléphone.
4.5.4.4. Le 3656 dépôt de télégramme
Ce service vous permet d'envoyer des télégrammes à partir d'un Minitel. Composez le 3656 et suivez les instructions. Le tarif est de 28F pour 25 mots, plus 7F50 les 10 mots supplémentaires.
4.5.4.5. Le 36 09 09 09 Alphapage.
Alphapage ( alphapage par Minitel ) permet à un abonné muni d'un récepteur portatif de la taille d'une calculette de recevoir un message sonore (.BIP.) ou numérique ( 15 chiffres ) ou alphanumérique ( 80 caractères ) au cours de ses déplacements.
Ce message peut être envoyer par téléphone ou Minitel4.6. LES APPLICATIONS DU TERMINAL MINITEL.
Actuellement, les applications du terminal Minitel peuvent être classées en deux catégories principales :
- consultations de base de données;
- messageries électroniques.
Il reste toutefois que le Minitel est un outil récent, à qui l'extension de la télématique donnera sans doute à l'avenir de nouvelles utilisations.4.6.1- Consultations de bases de données.
L'exemple le plus connu pour la consultation de bases de données est l'annuaire électronique des PTT qui est étendu sur la France entière. Ce procédé assure une mise à jour plus rapide des informations, car celle-ci n'est pas liée aux délais de parution, et malgré le prix des équipements électroniques, une diffusion de masse procurera un coût inférieur à celui de l'annuaire sur papier.
Ces qualités s'appliquent également à l'annuaire interne d'une entreprise, qui peut être informatisé par le même procédé, la seule différence étant le volume moindre d'informations à manipuler. Disposé à côté de chaque standardiste, un terminal Minitel permet, à partir du nom de le personne recherchée, d'obtenir son numéro de poste téléphonique, son service, les coordonnées de son bureau, et quelques autres indications supplémentaires; des recherches par d'autres rubriques sont également possibles, l'ensemble forme donc une mini-base de données relationnelles associée à l'autocommutateur de l'entreprise.
Le faible coût du terminal Minitel offre d'ailleurs la possibilité de distribuer ce type de terminal dans chaque bureau, ou même sur chaque poste de travail.
L'annuaire électronique interne doit être préconisé pour les entreprises disposant de nombreux établissements, particulièrement si ces établissements sont reliés entre eux et au siège social par un réseau téléphonique ou téléinformatique spécialisé : ce procédé permet de retrouver très rapidement la personne ou le service recherché.
D'un point de vue matériel, l'implantation peut être réalisée sur un site unique, ou au contraire être totalement distribuée ( bases de données réparties ) ou encore utiliser une solution intermédiaire. La composition des pages Vidéotex peut être réalisée par un service interne de l'entreprise au moyen d'un terminal adéquat.
Plus fondamentalement, le terminal Minitel est l'outil est l'outil idéal pour la consultation de bases de données de toutes natures, internes ou externes à l'entreprise. Un exemple de base de données interne à l'entreprise est la documentation, qui reste généralement gérée manuellement : son automatisation permet une recherche plus facile de renseignements, par exemple pour les dossiers techniques ou le fichier des fournisseurs. Une autre application possible est la prise de commandes à partir des points de vente : ce procédé assure une saisie fiable et en temps réel, d'où une gestion optimale des stocks et un coût réduit.
La consultation de bases de données extérieures peut également représenter pour une entreprise un atout technique et/ou financier considérable. A titre d'exemple, l'interrogation d'une base de données e brevets procure indirectement des renseignements sur l'activité de la concurrence, et permet d'exploiter les points faibles du marché en évitant de lancer un produit inadapté. De même, la connexion à une base de données économiques apporte des informations sur les taux en vigueur, les cotations, les dispositions réglementaires, etc...; en outre, de nombreux établissements financiers proposent la connexion à leur centre informatique, offrant ainsi la consultation en temps réel des positions de comptes, des relevés de mouvements, etc...4.6.2. La messagerie électronique.
La messagerie électronique est un service de poste restante accessible par téléphone. Originalement développé aux USA, ce système est très développé en France, et de très nombreuses sociétés procurent ce service.
Indépendamment du produit adopté, tous ces systèmes se caractérisent par un certain nombre de points communs, présentés ci-dessous.
La connexion au service étant réalisée, le système de messagerie commence par fournir des indications sur ce qui s'est passé depuis la dernière transaction. Si l'abonné le désire, il peut consulter la liste des messages reçus, puis sélectionner ceux des messages qu'il désire consulter. Après lecture, le message change automatiquement de statut et passe dans une position "lu", repérée par le dossier "chrono"; un accusé de réception peut être émis vers l'expéditeur si celui-ci l'a demandé.
La rédaction se fait par appel de la fonction correspondante, l'utilisateur choisissant alors son ( ou ses ) destinataire(s), puis écrivant le texte à la suite. Le message est alors en attente, jusqu'au moment où l'auteur décide de le transmettre, ce qui aura pour effet de le placer dans la boite du ( ou des) destinataires.
La fonction "réponse" permet de répondre à un expéditeur sans avoir à recomposer l'en-tête du message. La "transmission" permet le transfert d'un message reçu à un abonné qui n'est pas destinataire.
Pour l'archivage, l'abonné peut conserver à sa demande les messages reçus et émis selon les logiques qui lui sont propres. Les durées de conservations varient selon les systèmes de messagerie.
D'un point de vue général, et sans rentrer dans le détail des systèmes proposés, la messagerie électronique offre de nombreux avantages. La diffusion du message est immédiate et automatisée, et la communication est délocalisée, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'être en relation physique avec le demandé : un message peut être expédié de n'importe où, la seule condition étant de disposer d'un terminal Minitel, d'une ligne téléphonique et d'une prise de courant. De ce point de vue, cette caractéristique rapproche la messagerie électronique du télex, mais un Minitel est plus facilement transportable. Ce qui est particulièrement intéressant pour les technico-commerciaux qui ont à se déplacer souvent.
De plus, la diffusion d'une information peut être effectuée directement à plusieurs destinataires, d'où un gain de temps et une économie des coûts de communication par rapport au courrier écrit et au téléphone.
Enfin, la connexion directe sur la boite à lettres électronique du demandé permet une communication sans intermédiaires, d'où une indépendance vis-à-vis des passages obligés, ainsi qu'une confidentialité et une sécurité accrues.4.7.- LES EXTENSIONS FUTURES DU MINITEL.
L'évolution du terminal Minitel peut se faire dans deux directions, qui ne sont du reste pas incompatibles :
- emploi comme périphérique de micro-ordinateur;
- transformation en micro-ordinateur.
Dans le premier cas, on utilise l'intégration de l'ensemble écran-clavier dans le même coffret, le tout étant disponible pour un prix réduit. Ce procédé est actuellement proposé pour le micro-ordinateur Goupil 3 dans sa version de base, car ce système se caractérise par une structure modulaire; nul doute qu'à l'avenir, ce procédé ne soit amené à s'étendre, avec la présentation en éléments séparés de nombreux micro-ordinateurs professionnels.
Dans le même ordre d'idée, on peut également citer l'initiative d'un distributeur, qui propose l'intégration du ZX 81 Sinclair dans un boîtier de terminal Minitel, ce qui procure un encombrement réduit; dans ce dernier cas toutefois, le fonctionnement en mode Minitel n'est alors plus possible.
Dans l'autre sens, la presse spécialisée a évoqué a plusieurs reprises certains projets de transformation du Minitel en micro-ordinateur. En effet, le Minitel possède à priori tous les éléments nécessaires à son extension, il suffirait pour cela de compléter ( ou de remplacer ) le micro-ordinateur bas de gamme par un vrai microprocesseur et d'augmenter la capacité mémoire, ce que permet l'espace disponible dans le boîtier; de plus, ce nouveau micro-ordinateur serait par construction doté de facultés télématiques. Si ce projet venait à se concrétiser, on assisterait alors à une redistribution des cartes sur le marché de la micro-informatique en France.
A plus court terme, la présence d'une prise DIN sur la face arrière du Minitel permettra la connexion de dispositifs périphériques, en particulier pour la recopie d'écran, ce qui procurera une trace écrite des informations. Une imprimante spécialement conçue pour cet usage existe déjà et d'autres arriveront vite sur le marché. Pour la même utilisation en recopie d'écran, on peut également envisager le raccordement d'un télécopieur, car celui-ci possède l'avantage de pouvoir générer n'importe quelle forme sans être limité par une construction mécanique.
CONCLUSION.
Le vidéotex est encore plein de promesses. Ce que nous connaissons aujourdhui est en réalité linfrastructure de demain. Les principaux pays développés installent leur R.N.I.S. et nul ne sait réellement quelle option vidéotex sera la plus répandue. Néanmoins, le minitel est aujourdhui le terminal vidéotex le plus évolué du marché et surtout le plus implanté en nombre.Les progrès viendront à la fois du terminal et des services.
Bientôt, ils accepteront le dessin et limage. Le réflex Télétel prendra sa véritable dimension avec des services résolument tournés vers les utilisateurs : Télé-enseignement assisté par ordinateur ou systèmes experts permettant de prendre en compte les réelle particularités de chaque interrogation.
Aiguillage:
Le modèle conceptuel du logiciel au standard Télétel, intégré dans le minitel, repose sur des modules logiques. Ces modules peuvent échanger des données entre eux par lintermédiaire dun aiguillage logique. On retrouve là le modèle du pipe utilisé dans de nombreuses applications.
Attribut:
Cest lensemble des caractéristiques modifiables que lon peut associer à un élément affichable à lécran. Dans le standard alphamosaïque il est définissable par caractère ou pour une zone.
Baud:
Cest le nombre détats discrets et discernables chaque seconde caractérisant le débit dune liaison.
Modulation:
Cest un procédé permettant de faire varier dans le temps un ou plusieurs paramètre mesurable dun signal électro-magnétique ou dun courant alternatif. La variation de ces paramètres correspond à linformation véhiculée par le signal.
Multiplexage:
Technique permettant dutiliser une seule voie physique pour transmettre des informations provenant de plusieurs voies différentes en leur associant soit une bande de fréquences propres soit des tranches de temps successives.
Lignage:
Dans loption alphamosaïque, le lignage correspond soit au soulignement des caractères alphanumériques soit au passage du jeu contigu au jeu séparé pour les caractères mosaïque.
PAD:
Programme dassemblage et de désassemblage de paquets. Il permet à un terminal asynchrone de type cartactère par caractère dêtre en liaison avec un terminal synchrone absorbant les informations par paquets. Il est notamment intégré à lensemble des services daccès Télétel.
PAV:
Le point daccès Vidéotex gère la communication entre les minitels et le réseau. Il interprête également le langage protocole. Il offre également les services de gestion palier-kiosque, de laffichage du coût de la communication sur le terminal, et transcrit en clair les diagnostiques du réseau lors de la connexion, déconnexion et, sil y a lieu, pendant lacheminement des messages.
Paquet:
Ensemble déléments binaires permettant dacheminer une commande ou une réponse ou bien encore un message. Ce dernier pourra dailleurs être découpé entre plusieurs paquets. Le paquet assure également la transmission selon un circuit virtuel de communication.
Réseau:
Un réseau de communication est un ensemble de liaisons physiques assurant un échange dinformations entre différents équipements ayant la capacité de dialoguer. A cette définition minimale peuvent se greffer des éléments permettant de fiabiliser la communication, de contrôler le flux et daméliorer le rendement.
SAT:
Le Service dAccès Télétel est la passerelle entre le minitel et Transpac, il est constitué du PAV et comprend un PAD.
Serveur:
Cest lensemble des ressources matérielles constituées par un ordinateur, et les logiciels constituant le service offert.
Système dexploitation:
Cest un ensemble de primitives logicielles permettant lutilisation des ressources matérielles dun ordinateur. Un SE comprend également des utilitaires mettant en oeuvre plusieurs primitives, pour la gestion et la supervision de ces ressources.
Téléinformatique:
Elle prend en charge tous les éléments des traitements et du dialogue à distance, quelque soit le type du réseau privé ou public.
Trame:
De manière transparente pour lutilisateur cest un contenant discernable regroupant un ensemble dinformations concourant à la création dune même entité logique. Dans le cas de la télévision cest une demi i-mage. Pour le protocole HDLC elle correspond à un format, cerné par un fanion spécifique, et participant à la fiabilité du transport de linformation.
Vidéotex:
Service de transmission de textes permettant à un usager disposant dun écran de recevoir des informations sélectionnées. Il existe 2 types de vidéotex: les intéractifs et les non-intéractifs.
A
Attribut 8; 9; 21; 22; 23; 24
Attributs 1; 9; 12; 21; 22; 23; 24
B
Baud 12; 16; 18; 19; 39
M
Minitel 1; 3; 4; 5; 7; 8; 12; 14; 16; 17; 18; 19; 22; 37; 38; 49; 50; 52; 53; 54; 55; 56; 57; 58; 59; 60; 61; 62; 63; 64; 65; 66; 67
P
PAD 1; 34; 35; 36; 66; 67
paquet 30; 31; 32; 33; 34; 35; 36; 37; 39; 66
PAV 37; 38; 39; 66; 67
R
réseau 3; 26; 29; 30; 31; 34; 35; 37; 38; 62; 66; 67
S
SAT 37; 67
serveur 17; 26; 37; 38; 39; 40; 56; 57
T
téléinformatique 62
Trame 9; 32; 33; 34
V
VIdéotex 2; 3; 8; 9; 12; 20; 22; 23; 24; 37; 39; 54; 62; 65; 66; 67
Vidéotex: 67
J. PANTIN Utiliser le Vidéotex
(MASSON)
B. THIEBAUD Guide pratique du Vidéotex
(EYROLLES)
FRANCE TELECOM Réseau minitel - Spécifications Techniques dUtilisation
FRANCE TELECOM La Lettre de TELETEL et dAUDIOTEL
- 3ième trimestre 1993.
EPITA/TCOM94 Minitel